Bien sûr, en premier souvenir, ce sont les chiens
qui ont tiré mon traîneau : c'est vrai qu'il sont dévoués,
travailleurs et magnifiques. Au début du séjour, on m'a
confié Kiss Kiss (5-6 ans, le farceur) et les jumeaux Argos et
Tuman (18 mois, fils de Umka et d'un berger russe). Un attelage très
efficace et des chiens adorables. Puis j'ai aussi eu Kuss Kuss (et pas
couscous) et Miu Miu, 2 frères de 30 mois ne se ressemblant pas
du tout, l'un ayant les traits de son père Kiss Kiss, l'autre de
sa mère une Husky. Biely, ah là là, n'en parlez pas
à Gilles et Jean-Philippe, quel bagarreur et aboyeur. Tabalak et
Tukulan, deux jeunes frères de 13 mois très puissants dans
les traîneaux situés au milieu de la caravane, mais encore
timides quand ils sont devant. Et Pouchette, 8 mois, que j'ai eu lors
du retour de ma dernière ballade, la pauvre était fatiguée,
mais elle est tellement craquante.
Je pourrais vous parler comme ça de tous les autres chiens : Kula,
le gros nounours blanc en retraire forcée, la courageuse petite
Beringa de 8 mois, les fougueux monstres gris de 8 mois Wali et Walu,
les puissant chiens de wheel Aluk et Charik, les 3 mamans Intcha, Yenko
et Ldina qui nous ont laissé carresser leurs chiots. Pushok, le
chien de tête, on n'en parle pas : on applaudit quand il travaille,
on l'observe quand il déambule en liberté dans le chenil
et on admire sa complicité avec Gilles.
Lors des 15 jours passés au camp, j'ai pu découvrir presque
tous les chiens et admirer leur qualités ou râler contre
leur défauts. Tout comme, ils ont du se demander, qui est cette
touriste qui ne court pas aussi vite que nous à côté
du traîneau pour nous soulager. J'espère que mes câlins
les ont consolé.
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